L'AFEP organisait un séminaire le 6 octobre ...

...dans les locaux de la Sorbonne, Boulevard Malesherbes: Faire de la précocité intellectuelle un levier pour la classe.

Un titre bien choisi puisque toutes les contributions (d'un grand intérêt concret) s'achèvent par un constat que nous avons fait nous aussi: tout ce qui est mis en place en faveur de la scolarité des eip est finalement favorable à la scolarité de tous.

Une réunion de praticiens, tous confrontés à la réalité du terrain. Dans les classes. Enseignants, corps d'inspection et de direction étaient réunis pour écouter Jean-Marc Louis (IEN honoraire), Frédérique Trasancos professeur des écoles (remarquable intervention), Anne-Marie François, pilier de l'AFEP et formatrice de talent.

Que faire après les diagnostics psychologiques? Voila la question la plus importante.

Autre intérêt de cette journée, la présentation par la présidente de l'AFEP, Vlinka Antelme, de la situation dans les académies: Sur les 26 référents académiques, 19 ont répondu à l'invitation qui leur avait été faite et étaient présents les représentants de académies d'Amiens, Aix, Besançon, Creteil, Poitiers, Rouen.

Le groupe de travail du ministère est désormais animé par Sandrine Lair de la DEGESCO. Sa présence était prévue mais son absence fut regrettée.

131 établissements accueillent actuellement des eip. Les autres aussi, mais ils ne le savent pas. Les 131, eux, en ont conscience et tentent de faire ce qu'il faut.

Alain Salzemann et Marie-Hélène Le Ven nous ont fait part de ce qui se fait en Rased et au collège Jean Charcot.

Enfin, j'ai entendu Jean-Marc Louis défendre avec énergie la notion de "précocité intellectuelle" qui, selon lui, serait différente du Haut Potentiel. Comme on le voit, le débat sur ce sujet reste ouvert.