SIGNA remplacé....

......par SIVIS ?

Le ministère "réfléchit" selon La Lettre du Monde de l'Education (www.lalettredeleducation.fr/Sivis-nouveau-logiciel-de.html ) à un nouveau logiciel: Système d'Information et de Vigilance sur la Sécurité Scolaire: SIVIS.

J'ai dirigé jusqu'à septembre 2006 un collège qui a figuré dans LE POINT parmi les plus violents de France.

L'hebdomadaire reprenait les statistiques du défunt logiciel SIGNA et l'utilisation maladroite par la Presse a conduit le ministère à abandonner un système d'information interne en lequel les chefs d'établissement ne pouvaient plus avoir confiance.

Notre collège était donc au "hit parade" parceque chaque incident donnant lieu à une sanction de l'ordre de l'exclusion temporaire (violence, vol, vandalisme) était signalé en cochant des cases prévues à cet effet pour chacun des 26 types d'incidents répertoriés. La Conseillère d'éducation renseignait ce document scrupuleusement chaque mois.

Alors que d'autres collèges beaucoup plus ...."sensibles" ne signalaient les incidents qu'en cas d'appel à la Police, aux pompiers ou au Samu. Ceux-là semblaient donc beaucoup plus tranquilles.

On comprend l'effet pervers produit sur la réputation des établissements.

Ce collège que j'ai dirigé était plutôt calme mais pas exempt d'actes violents. J'ai pu constater que parmi les causes de cette violence, on pouvait rencontrer la précocité intellectuelle. Cause ignorée par tous les "spécialistes" de la "résolution de conflits" de l'Education Nationale pour qui tous les précoces (à condition d'avoir déjà bien voulu admettre leur existence) sont des doux rêveurs. Cause ignorée également par les associations de parents d'enfants précoces qui travaillent surtout sur la reconnaissance du phénomène par les institutions.

Et pourtant!

Dans le Paradoxe de la précocité Intellectuelle j'indique que le petit précoce mal compris, mal traité, qui a souffert d'une scolarité ennuyeuse ou humiliante, peut développer des symptômes dépressifs (les psychologues en savent long sur le sujet) mais aussi agressifs qui se traduisent par une violence contre soi-même (suicidaire ou mutilatoire) contre les autres (provocation des autres élèves ou insolence envers les enseignants) ou vandalisme pour se venger des souffrances infligées par l'Institution.

Il ne semble pas que ces indications soient audibles dans l'enseignement public.