LE MAMMOUTH EST-IL SUICIDAIRE ?
L'autre jour, j'ai rencontré mon collègue directeur de l'Institution Saint Joseph.
Nous avons commencé, la même année, voici plus de dix ans, a travailler avec les petits précoces. Nous avons noué des relations confraternelles et nous avons échangé, toutes ces dernières années, nos impressions.
Il me disait que son établissement est de plus en plus convoité par les familles. Augmentation régulière des effectifs.Il ne sait plus où mettre les élèves en période de baisse démographique.
J'y vois plusieurs raisons.
Parmi celles-ci, il en est une qui trouve sa place dans cette page.
Ses classes pour e.i.p. sont pleines de la sixième à la terminale, alors que l'Inspection Académique de mon département s'est appliquée avec succès à tarir le recrutement des deux collèges publics qui travaillaient sur ce sujet.
Il existe, en plus, en faveur des établissements privés, une synergie efficace entre les associations (AFEP, AE-HPI, ANPEIP) qui assurent des stages de formation professionnelle pour les équipes diocésaines et la Presse grand public (La VIE) ou professionnelle (Olivia Verdier dans Enseignement Catholique Actualités )qui prennent la question au sérieux.
L'appui théorique et pratique de psychologues réputés complète une machinerie qui fonctionne à plein régime et on finit par oublier qu'il existe un truc qu'on appelle Service Public de l' Education nationale.
Le mammouth aurait-il des tendances suicidaires?