La plupart des acteurs consentent à l'innovation.....

......Dans la mesure où ils en attendent plus d'avantages que d'inconvénients.

Telle est l'observation rapportée par une IPR d'Histoire Géographie de l'Académie de Rouen (Odile DENIER) qui a participé au séminaire de la Conférence Universitaire de la Suisse Occidentale.(28 septembre 1er octobre 2005)

La plupart des réformes récentes du système éducatif ne peuvent réussir que si les enseignants modifient notablement leurs pratiques professionnelles. L'échec des innovations est en partie imputable à l'écart entre les pratiques pédagogiques attendues et celles que les enseignants sont disposés à adopter, selon leurs convictions, mais aussi leurs compétences et leurs contraintes

Tout décideur d'innovation (selon Philippe Perrenoud de l'Université de Genève) qui ne perçoit les êtres humains au travail que comme des acteurs pleinement conscients de leurs actes n'a guère de chance d'influencer leurs pratiques car pensée et action sont souvent mis en oeuvre sans prise de conscience. Nos gestes machinaux n'en demeurent pas moins des conduites intelligentes.

Le site du Rectorat de Rouen publie : Réussite:vers la performance des élèves. Les quelques considérations relevées ci-dessus figurent dans le document Des repères pour l'action.

Pour convaincre les équipes éducatives de la nécessité de tenir compte du phénomène de la précocité, il vaut mieux souligner les bénéfices pour la conduite de leurs classes et donc pour elles mêmes. Ces effets attendus seront plus mobilisateurs que l'hypothétique satisfaction intellectuelle du devoir bien accompli ou de l'instruction bien exécutée.

Ces trois dernières lignes n'engagent pas Odile Denier mais l'auteur du Blog.