Encore trois connexions....
... et nous aurons atteint le cap des 17 000.
D'ici là j'en profite pour dire combien je trouve désolants les commentaires de la presse radio et télévisée sur la "Violence" qui frappe les établissements scolaires.
Ils font seulement écho à la revendication des professeurs qui réclament (comme toujours) "plus de moyens". Comme si la solution n'était qu'une question de moyens.
Je l'ai dit dans ce bloc-notes il y a longtemps: Un surveillant dans une cour surveille la cour. Deux surveillants....bavardent. C'est humain. La façon de travailler est aussi importante, sinon plus, que les moyens mobilisés.
Jusqu'à JP HUCHON (sauf erreur de ma part) qui déplorait ce matin sur France Inter qu'on n'ait plus de vrais surveillants comme "de son temps". Il ignore, parce qu'il n'a pas été surveillant lui-même que nous étions baptisés surveillants d'externat sans plus de formation qu'aujourd'hui.
La violence qui est plus médiatisée qu'il y a dix,vingt ou trente ans (époque à laquelle il fallait déjà se battre contre les intrusions sans que personne ne s'en soucie dans la presse) est le résultat d'un grand nombre de facteurs internes et externes aux établissements.
Il n'y a guère que Natacha POLONY qui, dans le FIGARO du 8 février, ait noté cette diversité des causes. Et donc la diversité des solutions (quand il y en a, car une fois qu'on aura constaté que certains groupes sont plus difficilement intégrables que d'autres dans notre société, on n'aura pas beaucoup progressé).
On pourra se reporter à mon message concernant l'enquête SIGNA qui avait valu à mon collège d'être identifié comme parmi les plus violents (et donc conduit la presse locale à m'interroger) parceque j'avais signalé tous les incidents inadmissibles et donc sanctionnés.
On pourra aussi se reporter aux considérations sur la violence engendrée par l'institution elle même et en particulier chez les EIP incompris.
Enfin, puisqu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade, il vaut mieux avoir un établissement qui ne ressemble pas à un moulin ouvert à tous les vents et il vaut mieux avoir une équipe (enseignante et administrative) soudée et présente sur le terrain à chaque instant. J'ai dit ici aussi que les chefs d'établissement invisibles parceque toujours absents, en réunions, stages, colloques et autres assemblées ou séminaires ne sont pas exemplaires.