Bulletin Officiel de l'Education Nationale.....

.....Le BOEN est parfois réconfortant.

L'AAREIP de l'AIN signale le BO n°38 du 25 octobre.

Une circulaire de la DGESCO publiée page 2149 (consultable en ligne www.education.gouv.fr/bo/ ) est beaucoup plus explicite que les précédentes. Recteurs, inspecteurs d'académie et même directeurs d'IUFM ont du pain sur la planche. Le ministère leur demande:

1) d'améliorer la détection de la précocité intellectuelle

2) d'améliorer l'information des enseignants et des familles

3) d'organiser des systèmes d'information (départementaux et académiques)

Pour que les mesures préconisées par la loi d'orientation et de programme prennent tout leur sens et soient généralisées, le ministère attend "une mise en oeuvre rapide et efficace".

Nul doute que  les associations aideront les responsables locaux avec plaisir.

Et les parents possèdent là un bel argument pour mieux se faire entendre.

Comments

[sophie]

De cette intéressante circulaire, j'extrais un passage de la fin:
"Les rectrices et recteurs d’académie, les inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, mobiliseront les corps d’inspection du premier et du second degrés pour définir les stratégies locales de mise en œuvre de ces mesures. Ils s’appuieront pour ce faire sur les IUFM et leurs formateurs, (…)".

La dernière phrase,surtout, amène à se poser des questions.

Question indiscrète:
Combien de formateurs d'I.U.F.M. susceptibles d'intervenir sur ce sujet? A la fois par leur connaissance de la question, et parce qu'“on” les y autorise...

En effet, il semble qu'un formateur d'I.U.F.M., professeur de mathématiques, qui a assuré à plusieurs reprises des interventions à propos de la précocité intellectuelle dans des colloques et/ou congrès nationaux et/ou internationaux (donc qui est reconnu par un certain nombre de spécialistes comme ayant ... quelque chose à dire sur ce sujet), à qui ont été demandées 6 heures de conférence pédagogique sur les E.I.P. demandées par une I.E.N.-A.S.H. n'est pas assuré de pouvoir intégrer ces interventions dans son service; si les conférences avaient porté sur l'enseignement des mathématiques, il n'y aurait aucun problème, mais sur les E.I.P., visiblement, ça en pose (!).

Faut-il suggérer de proposer comme première conférence "utiliser la résolution de problèmes de mathématiques pour conjecturer qu'on a un E.I.P. dans sa classe" et pour la deuxième "exploiter les apprentissages mathématiques pour reconstruire l'estime de soi des E.I.P."??? Ca passerait peut-être?

Ce blog peut-il être l'occasion de recenser combien de formateurs potentiels sur la précocité intellectuelle seraient mobilisables actuellement?